tumeur du cerveau

Publié le par lucieoceane84

comme je l ai deja signalé mon frere souffre de cette putain de maladie
 

Les tumeurs du cerveau sont des proliférations de cellules dans le cerveau et dans la moelle épinière. On distingue à ce propos les tumeurs primaires, qui se forment dans le cerveau, des métastases d'autres tumeurs qui s'y développent. Les diverses tumeurs du cerveau sont cataloguées selon le type de cellules et de tumeurs. Les tumeurs primaires du cerveau comprennent un grand nombre de types d'affections cancéreuses. Les gliomes en représentent la moitié. En raison de leur malignité, on les subdivise en quatre catégories, le glioblastome multiforme étant la forme la plus grave. En raison de la forme en étoile de leurs cellules d'origine, on qualifie aussi d'astrocytomes les tumeurs du cerveau moins malignes. Avec le temps, ce type de gliome peut évoluer et prendre une forme agressive. Outre les gliomes, on compte parmi les tumeurs rares du cerveau les médulloblastomes et les épendymomes, qui touchent surtout les enfants, ainsi que les oligodendrogliomes. Les méningiomes, les neurinomes acoustiques, les adénomes de l'hypophyse et les crâniopharyngiomes sont d'autres tumeurs primaires du cerveau. Leurs noms sont issus du type de cellules et des régions du cerveau qu'elles concernent. Puisque le cerveau exerce le contrôle de nos sens, de nos sensations et de notre mémoire, les tumeurs qui le touchent représentent une menace particulière pour les personnes qui en sont atteintes.

Fréquence

Les tumeurs malignes du cerveau touchent 400 à 450 personnes chaque année en Suisse (6 sur 100'000). Les hommes sont un peu plus souvent atteints que les femmes. Un cas sur six concerne les enfants, les adolescents et les adultes jusqu'à 30 ans, un cas sur trois des personnes de 30 à 60 ans et un cas sur deux des personnes de plus de 60 ans. Les tumeurs du cerveau sont les tumeurs solides que l'on rencontre le plus fréquemment chez les enfants. Le méningiome est une tumeur fréquente, mais bénigne dans la plupart des cas. Il touche plus souvent les femmes que les hommes.
(Source: Association suisse des registres des tumeurs, 1990-1994)

Symptômes

Comme pour toutes les tumeurs, les cellules cancéreuses se multiplient et provoquent une augmentation de la taille de la tumeur. Cet accroissement a d'importantes conséquences pour le malade, liées au rôle capital du cerveau chez l'être humain. Les cellules cancéreuses augmentent la pression dans la boîte crânienne et repoussent les cellules du cerveau, ce qui peut provoquer la destruction de structures cérébrales vitales. Selon l'emplacement de la tumeur, divers troubles peuvent apparaître, tels que, par exemple, des lésions de la vision ou des troubles de la motricité. L'augmentation de la pression dans la boite crânienne peut provoquer des maux de tête ou des crises d'épilepsie.

Causes

On ne sait que peu de choses sur les causes des tumeurs primaires du cerveau. Comme pour d'autres types de cancers, on suppose que des processus génétiques jouent un rôle important dans leur formation. L'observation des enfants soumis à des radiations semblerait confirmer ce qui précède, puisqu'elle montre qu'ils sont plus souvent susceptibles d'être atteints par une tumeur du cerveau. Les carcinomes du sein et du poumon sont entre autres connus pour développer, dans certains cas, des tumeurs secondaires du cerveau (métastases).

Prévention et détection précoce

Les causes des tumeurs primaires du cerveau étant inconnues, aucun conseil de prévention ne peut être proposé. Cependant, si d'autres cancers, formant des métastases dans le cerveau, sont dépistés et soignés à temps, le risque de les voir développer des tumeurs cérébrales secondaires diminue.

Les symptômes précoces d'une tumeur cérébrale ne sont pas caractéristiques. Les maux de tête peuvent être un symptôme non spécifique, mais aussi vertiges ou vomissements. De légères modifications du comportement, difficiles à reconnaître, même pour la personne concernée, peuvent également être le premier signe d'une tumeur. C'est pourquoi des changements de comportement inexpliqués devraient faire l'objet d'une consultation. Parmi ces premiers signes, on compte aussi les troubles de la mémoire ou une baisse des capacités intellectuelles. Des crises d'épilepsie apparaissant chez des personnes de plus de quarante ans n'en ayant jusqu'alors jamais eues, constituent un signe alarmant supplémentaire.

Confirmation du diagnostic

En cas de suspicion de tumeur cérébrale, le neurologue contrôle d'abord les fonctions du cerveau à l'aide de plusieurs tests simples. Il porte alors plus particulièrement son attention au fonctionnement de la mémoire et des organes sensoriels. Si la suspicion se confirme, il examinera le cerveau au moyen de techniques d'imagerie, telles que le scanner ou la résonance magnétique nucléaire. Le médecin obtient ainsi une représentation imagée de l'intérieur du cerveau et peut alors déterminer la localisation et la taille, parfois aussi le type de tumeur. Un diagnostic précis nécessite dans un grand nombre de cas un prélèvement ciblé de tissus. Les techniques modernes permettent au médecin de guider très précisément une aiguille dans la tumeur, si bien qu'il ne prélève que du tissu tumoral et pas de tissu sain. La ponction lombaire permettant l'analyse du liquide céphalo-rachidien n'est plus que rarement pratiquée.

Traitement

Dans la mesure du possible, on opère les tumeurs cérébrales primaires. Selon le type de tumeur, une radiothérapie et des médicaments complètent le traitement. Pour l'opération, on doit ouvrir la boîte crânienne, l'incision étant pratiquée si possible à la racine des cheveux, de manière à ce qu'elle reste invisible. Au moyen des techniques microchirurgicales, il est aujourd'hui possible d'exciser complètement les tumeurs dans les régions facilement accessibles du cerveau, sans léser les tissus voisins. De cas en cas, il faut décider de l'ablation complète ou partielle d'une tumeur, les critères de décision étant le type de tumeur, les troubles dus aux déficits à prévoir après l'opération et les chances de guérison. On ne renonce à une intervention chirurgicale que si celle-ci n'apporte aucune chance d'amélioration de l'état de santé du patient.

En complément de l'opération, un grand nombre de patients atteints d'une tumeur cérébrale subit une radiothérapie qui, dans certains cas, permet d'augmenter leur durée de survie. Selon le type de tumeur et l'âge du patient, la radiothérapie améliore la qualité de vie et soulage les symptômes, bien que ses effets secondaires soient souvent perçus comme pénibles: la perte des cheveux et la fatigue sont en effet courants après une radiothérapie.

Le médecin prescrit parfois des médicaments à la suite du traitement, afin de retarder la réapparition de la tumeur. Pour certaines d'entre elles, comme par exemple l'oligodendrogliome et le médulloblastome, le traitement médicamenteux est même prioritaire. Une plus large utilisation de médicaments est limitée par la barrière hémato-cérébrale, qui entrave ou empêche la pénétration dans le cerveau de substances contenues dans le sang.

Suivi médical

Les divers types de tumeurs, leurs différentes incidences et chances de guérison, empêchent de donner des conseils d'ordre général pour le suivi médical. Toutefois, pour toutes les personnes touchées, l'expérience et les compétences des professionnels qui les entourent sont indispensables. La gravité de l'intervention rend particulièrement important le soutien sans restrictions des patients touchés par une tumeur cérébrale. Cette aide peut contribuer à améliorer la qualité de vie.

Chances de guérison

Les chances de guérison dépendent du type de tumeur, du stade de son évolution au moment du diagnostic et des possibilités de traitement ainsi que de l'âge et de l'état de santé de la personne concernée. Les perspectives de traitement des tumeurs cérébrales bénignes, qui se développent lentement, sont bonnes, au contraire des tumeurs malignes croissant avec rapidité, pour lesquelles le pronostic est moins fréquemment favorable.

La recherche aujourd'hui

Le mode de formation et le traitement des tumeurs cérébrales sont au coeur des préoccupations des chercheurs. Les oncologues s'intéressent aujourd'hui particulièrement aux mécanismes génétiques des cellules cancéreuses, qui semblent jouer un rôle important dans l'apparition des tumeurs. Il pourrait en résulter, à l'avenir, de nouvelles possibilités thérapeutiques. Les premiers groupes de recherche expérimentent déjà des méthodes de traitement au moyen de techniques génétiques. On ne sait pas encore si l'espoir suscité par ces thérapeutiques est justifié. C'est pourquoi la médecine se concentre sur l'amélioration des traitements chirurgicaux, radiothérapeutiques et médicamenteux.

Répartition des décès par groupe d'âge en Suisse
(Moyenne sur quatre ans, 1990 -1993)

Chaque année en Suisse, 350 personnes environ meurent d'une tumeur maligne du cerveau. Ces maladies sont responsables de 2,1 pour cent des décès par cancer chez l'homme, qui sont estimés à 9'200, et de 2,2 pour cent des décès par cancer chez la femme, qui sont estimés à 7'300. Le graphique montre la répartition selon l'âge des personnes décédées d'une tumeur cérébrale maligne.

Publié dans mes coups de coeur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article